Les années 70
Cherche à explorer dans la peinture les apports de la
fonction symbolique mis en lumière par la psychanalyse.
Et en particulier les travaux de Jung, ses archétypes,
lui paraissent bien fournir des clés de la création
artistique.
![]() Sur la piste |
![]() Pluton |
![]() Bordeaux |
1974 - 76 - 80 - Séjours à New York. Ils auront une influence considérable sur son évolution.
![]() La Crête des vagues |
![]() Les poux |
![]() Celle qui a l'heure |
1970 -76 - Création et
animation de l'atelier «Sauve qui
peut», atelier de gravure en taille-douce ouvert
aux artistes de tous horizons qui y trouvèrent les moyens
de leurs créations graphiques dans un lieu de rencontre
et d'échange, jusqu'à sa disparition en 1976.
L’atelier «Sauve qui Peut»
En 1970, sur une suggestion de Henri Goetz dont il suit les recherches sur la gravure au carborundum, Tristan Bastit, en complément de son activité de peinture, crée à Paris l’atelier «Sauve Qui Peut». Perché sous les toits de l’hôtel de Cagliostro, au 1, de la rue Saint Claude, le petit atelier entend d’une part attirer les jeunes artistes désireux de travailler dans un esprit de partage des expériences créatrices et de renouvellement de la gravure. En ce sens il prolonge ce qui se faisait encore dans les ateliers de Johnny Friedlander (où Tristan Bastit avait travaillé quelques années), de Stanley Hayter ou de Ricardo Licata. D’autre part, on s’y attache à résoudre les multiples difficultés que soulève l’impression des planches crées avec les toutes nouvelles techniques issues des procédés au carborundum.
Rapidement s’affirme
à «Sauve Qui Peut« une détermination des artistes
de s’approprier créativement les
procédés de l’impression au
même titre que ceux de la fabrication des planches.
« Car, en fin de compte, ce qui rend
extrêmement moderne la gravure en taille-douce
c’est qu’elle est le seul système
d’impression qui autorise encore l’intervention,
à tous les stades, de la main de l’artiste. Et
c’est justement la marque ferme de cette main de
l’artiste qui en fait tout le prix ».
Bernardo Damiano poussera cet esprit à un
achèvement avec sa suite de planches sur le thème
de l’argent. Un premier noyau de jeunes artistes se forme
autour de Tristan Bastit avec : Herdal Alantar,
Françoise Magrangeas, Malec Lehoussine, Indira
Naïr, Holey Chirot.
En 1972 l’atelier «Sauve Qui Peut« s’installe au
rez-de-chaussée dans un local plus vaste qui lui permet de
donner plus d’ampleur à ses activités.
De nouveaux artistes viennent y travailler
régulièrement (Thieri Foulc, Richard Davis,
Nicole Levin, Madeleine Paradis, Assadour, Ali Acerol, Jim Brown,
etc.). Parallèlement les activités
d’impression voire d’édition de gravures
s’organisent. On y imprime notamment les difficiles planches
de la naissante technique de Henri Goetz, celles de Ricardo Licata ou
d’Assadour, de Bernardo Damiano, d’Alexis Gorodine,
de Dicran Dadérian, etc. . On édite
quelques planches (Goetz, Davis, Daderian) et des livres
d’artistes : Trajet, puis Islands de Holley Chirot.
En 1976 l’immeuble est évacué pour
rénovation et l’atelier ferme ses
portes.
![]() |
![]() La vivisection |
![]() Wizard of Oz |
- 1974
![]() Le concombre masqué |
![]() La mante verte |
![]() Sans titre |
Les années 60
Années de formation dans le groupe des peintres
abstraits. Refuse de suivre l'enseignement des Beaux-Arts
de Paris, mais devient Membre du Collège de
'Pataphysique.
1960-64 - Etudes
universitaires de lettres à la Sorbonne.
Suit l'enseignement du peintre et graveur
Henri Goetz dont il sera l'assistant
plusieurs années et en gardera une très chaleureuse amitié.
Appel au public - Un catalogue raisonné de l'œuvre de Tristan Bastit est en cours de réalisation. Si vous êtes possesseur de l'une de ses œuvres, plus particulièrement d'avant 1980, nous vous remercions de nous la signaler. De même, nous souhaiterions retrouver "la Mante Verte", disparue depuis 1980.